Décryptage :

Théorie « carboréchauffiste » du GIEC  : théorie selon laquelle le réchauffement climatique observé au cours du siècle dernier (on ne le mesure plus depuis maintenant plus d’une dizaine d’années) serait dû dans sa quasi-totalité au CO² produit par l’activité humaine. Cette théorie est supportée par des modèles climatiques dont les résultats présentés à tort comme des prévisions s’écartent année après année de la réalité des faits observés.

GIEC : voir mon analyse ici

CLOUD : Cosmics Leaving OUtdoor Droplets (rayons cosmiques créant des gouttelettes). C’est une des expériences en cours de CERN.

L’expérience CLOUD  est menée par une collaboration internationale interdisciplinaire de scientifiques d’Autriche (Université d’Innsbruck et Université de Vienne), de Finlande (Institut finlandais de météorologie, Institut de physique d’Helsinki, Université de Finlande orientale et Université d’Helsinki), d’Allemagne (Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort et Institut Leibniz pour la recherche troposphérique), du Portugal (Université de Beira intérieur et Université de Lisbonne), de Russie (Institut de physique Lebedev), de Suisse (CERN et Institut Paul Scherrer), du Royaume-Uni (Université de Leeds) et des États-Unis d’Amérique (Institut de technologie de Californie).

CERN : Centre Européen pour la Recherche Nucléaire, un des plus éminents laboratoires de recherche en physique des particules du monde. Il a son siège à Genève.

Le CERN est le plus éminent laboratoire de recherche en physique des particules du monde. Il a son siège à Genève. Ses États membres actuels sont les suivants: Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République slovaque, République tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse. Un candidat à l’adhésion : la Roumanie. La Commission européenne, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, l’Inde, Israël, le Japon, la Turquie et l’UNESCO ont le statut d’observateur.

Pour commencer à comprendre :

Il faut rapprocher « gouttelettes » du mot nuages et de l’importance de ces derniers sur le  réchauffement climatique.

Peu d’entre nous ont entendu parler des travaux réalisés dans le cadre de CLOUD… et pour cause : si la France est bien partie prenante du CERN à Genève, elle est complètement absente du projet international CLOUD ! Rien d’étonnant lorsqu’on voit l’activité plus politico médiatique que scientifique des représentants des climatologues français (Jouzel, Delmotte, Le Treut…) au GIEC… grand défenseur de modèles informatiques, non pas comme outils de travail mais comme fournisseurs de prévisions du climat à 50 ou 100 ans. Malheureusement pour le GIEC mais heureusement pour nous, les prévisions catastrophes élaborées depuis 20 ou 30 ans s’écartent de plus en plus des observations et mesures réalisées au cours de ces 10 dernières années. Les modèles retenus par le GIEC et les conclusions alarmistes qui en découlent occultent l’hypothèse des rayons cosmiques produits par les éruptions solaires et leur effet sur les températures de la surface du globe, mettant outrageusement l’accent sur l’hypothèse du CO², qui plus est, d’origine anthropique.

Les expériences réalisées dans le cadre du projet CLOUD permettent d’étudier dans le détail les processus de création de nuages par les rayons cosmiques.

Petit rappel :

de nombreuses observations et travaux déjà anciens dont la fréquence de parution s’accélère depuis ceux de Henrik Svensmark et son équipe (1997) de l’Institut de recherches spatiales danois à Copenhague, montrent des corrélations très étroites entre la durée des cycles d’éruptions solaires et la température du globe.

Ces éruptions solaires sont concomitantes avec des orages magnétiques qui ont la propriété de dévier les flux des rayons cosmiques (les rayons cosmiques sont  des particules ionisantes, provenant de super novas qui explosent dans l’espace lointain de la voie lactée, en venant percuter la terre à grande vitesse) : plus l’intensité des éruptions solaires est importante, moins il y a de particules ionisantes qui arrivent sur terre.

La théorie de Svensmark :

En rapprochant les comptages effectués sur les particules ionisantes émises par le soleil, arrivant sur la surface terrestre et le taux de couverture nuageuse, Svensmark fut le premier à mettre clairement en évidence une relation entre le nombre de particules ionisantes arrivant à la surface de la terre et l’importance de la couverture nuageuse de la basse atmosphère ou troposphère (voir graphique). Avec par conséquent des répercussions sur l’ensoleillement, la pluviométrie et par delà sur la température. Cette hypothèse fut étayée par des expériences de laboratoire réalisées par l’équipe du physicien Danois publiées en 2006 (projet SKY). Ces chercheurs ont montré que l’ionisation de l’atmosphère conduit à la formation d’aérosols Les aérosols servent de noyaux de condensation favorisant ainsi la formation des nuages. Et plus il y a de nuages, plus la température de la terre diminue. (Voir ici « Entretien avec Henrik Svensmark »)
Variation de la couverture nuageuse de la basse atmosphère (moins de 3,2 km au-dessus du niveau de la mer) – courbe bleue comparée à l’anomalie de comptage des rayons cosmiques à Climax, Colorado (courbe rouge)

Le programme CLOUD :

Forts de ces résultats et de cette théorie, Svensmark et ses collègues ont lancé en 2007 les bases du programme CLOUD, utilisant une chambre d’expérience (grosse « cocotte minute » dans laquelle on reconstitue des atmosphères terrestres recevant des particules ionisantes (irradiation par rayons UV) et bombardées par un faisceau de protons issus d’un accélérateur vieux de 50 ans, le Synchrotron à protons (PS).

Jasper Kirkby, Directeur du projet, dans la chambre d'expérience de CLOUD

Voici comment l’anglais Jasper Kirkby, l’actuel responsable du projet CLOUD, présente schématiquement l’expérience : « Le concept consiste à exposer une grande enceinte remplie d’air ultra-purifié et humide, contenant des traces de gaz bien définis, à un rayonnement ajustable de « rayons cosmiques » issus du Synchrotron à protons du CERN (CERN PS). Au moyen d’instruments sensibles d’analyse, la nucléation et la croissance des particules d’aérosols à l’intérieur de l’enceinte, peut être observée et analysée…CLOUD étudiera les effets des rayonnements cosmiques dans un grand éventail de processus microphysiques actifs dans les nuages… ».

Site web de l’expérience CLOUD

Si les particules ionisantes permettent de fabriquer des aérosols a l’origine des noyaux de condensation de la vapeur d’eau (« graines de nuages ») contenus dans la cocotte, la démonstration aura été faite d’un lien étroit entre les éruptions solaires, les nuages et la température de la terre.

 

Le communiqué de presse du CERN du 25 août 2011

 « La collaboration CLOUD du CERN jette un nouvel éclairage sur la formation des nuages »

C’est le résultat des trois premières années de travaux entrepris à Genève.

Il annonce la parution d’un article publié dans la revue Nature.

 Et l’information du grand public… par la presse

Il est déjà révélateur d’observer les précautions prises par le directeur même du CERN, Rolf-Dieter Heuer, le 15 juillet dernier annonçant lors d’un entretien accordé au journal allemand Die Welt Online, qu’il avait insisté auprès de ses collaborateurs pour « rendre les résultats clairs sans, toutefois, les interpréter. Ce serait aller directement dans l’arène hautement politique du débat sur ​​le changement climatique. Il faut être clair que le rayonnement cosmique est seulement un des nombreux paramètres ».

En France, la grande presse doit encore être en vacances… cela tombe bien… pour elle ! En tous cas elle ne s’est pas jetée sur l’information.

Seul Nigel Calder, un journaliste scientifique américain, qui a travaillé avec Henrik Svensmark et qui suit évidemment la progression de CLOUD de très près, vient de publier un article (en anglais malheureusement : « CERN Experiment Confirms Cosmic Rays Can Influence Climate Change »- « Les expériences du CERN confirment l’importance des rayons ionisants sur le réchauffement climatique ») analysant l’article de Nature. Le titre est clair et le texte sans ambiguïtés montre que le soleil est à l’origine de variations cycliques de températures, non pas à cause de son irradiance (émission de chaleur produite par le flux lumineux lui-même) qui varie peu (0,17W/m2 sur les 240 W/m2 qui sont absorbés par notre planète), mais parce que ces faibles variations sont dues aux cycles d’éruptions solaires, qui influent sur la quantité de particules ionisantes et la formation des nuages provoquant ainsi un « forçage » des températures non pris en compte dans les modèles mis en avant et utilisés par le GIEC.

Corrélation n’est pas raison ! Il peut y avoir d’autres éléments, non cycliques, qui influent sur la formation de « clusters » propices à la formation des nuages. Néanmoins, la vérification expérimentale des hypothèses des solaristes est un pas important dans l’avancement des connaissances du climat.

Les Aurores boréales :

Un effet spectaculaire des rayons cosmiques au contact de la haute atmosphère. « Provoquées par l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère, les aurores se produisent principalement dans les régions proches des pôles, dans une zone annulaire justement appelée « zone aurorale » (entre 65 et 75° de latitude). En cas d’activité magnétique intense, l’arc auroral s’étend et commence à envahir des zones beaucoup plus proches de l’équateur (…)

Aurore boréale en Alaska

Lors d’un orage solaire accompagnant un orage magnétique, et faisant suite à une éruption chromosphérique ou un sursaut solaire important (le soleil offre un pic d’activation solaire sur un cycle de 11 ans), un afflux de particules chargées, éjectées par le Soleil, entre en collision avec le bouclier que constitue la magnétosphère. Des particules électrisées à haute énergie peuvent alors être captées et canalisées par les lignes du champ magnétique terrestre du côté nuit de la magnétosphère (la queue) et aboutir dans les cornets polaires. Ces particules, — électrons, protons et ions positifs —, excitent ou ionisent les atomes de la haute atmosphère, l’ionosphère. L’atome excité ne peut rester dans cet état, et un électron change alors de couche, libérant au passage un peu d’énergie, en émettant un photon, particule élémentaire constitutive de la lumière visible). Comme la nature de ces ions (oxygène, hydrogène, azote, …) dépend de l’altitude, ceci explique en partie les variations de teintes des nuages, draperies, rideaux, arcs, rayons… qui se déploient dans le ciel à des altitudes comprises entre 80 et 1 000 km. L’ionisation résultant de cet afflux de particules provoque la formation de nuages ionisés réfléchissant les ondes radio (…) »http://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_polaire

Coïncidence

J’ai quelquefois un peu de mal à afficher des titres violents ou provocateurs. Mais aujourd’hui je n’ai vraiment aucun regret ! L’obscurantisme est toujours aussi présent, cette affaire se passe en Belgique en ce moment, mais elle aurait pu tout aussi bien se passer en France.

Jean Pascal Van Yperseele, actuellement vice président du GIEC (comme Jean Jouzel chez nous) mais aussi personnalité à l’intégrité et aux compétences scientifiques très douteuses, fait capoter une réunion privée de scientifiques de renom qui devait avoir lieu dans les locaux habituels de la Fondation Universitaire à Bruxelles :

voir ici : Inquisition climatique inqualifiable en Belgique et ici : Commentaires 220 et suivants

Vraiment, que de beaux exemples simultanés d’une mise sous le couvercle de l’information, qu’elle soit grand public comme c’est le cas dans les résultats de l’expérience CLOUD ou scientifique comme dans le cas de réunions de scientiques qui ne partagent pas les thèses officielles du GIEC.