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Pas un jour sans que les croisés, officiels ou non (gouvernements, presse, activistes…) prêchent pour la planète et nous somment de lutter contre le réchauffement climatique. Quelle détestable prétention de vouloir nous faire croire que l’on peut lutter contre le réchauffement alors que la seule solution raisonnable est de s’y adapter.
Si ce n’est pas une nouvelle religion, une religion des temps modernes, alors nous sommes bien là en face d’une idéologie dont les effets sont dévastateurs. Un seul exemple : celui de l’augmentation vertigineuse du prix de l’électricité dans un pays comme la France où le coût de production de cette énergie est le moins cher au monde. Tout cela pour financer des énergies alternatives non pilotables et des voitures électriques pas moins productrices de CO2.
La confusion règne à tous les niveaux : « des scientifiques qui ne reconnaissent plus leur science. Des intellectuels et des politiques qui reconnaissent trop bien le visage du mensonge, et toute une population qui sent confusément qu’on la mène en bateau ».

Nous sommes dans une spirale infernale, une drogue qui entraîne l’addiction dont il sera difficile de surmonter les ravages :

– le coût exorbitant des solutions de remplacement : éoliennes, panneaux solaires, voitures électriques, culture bio, lutte contre les dites passoires énergétiques…

– un accroissement de la dette, à travers une gabegie de subventions, qu’il faudra bien d’une manière ou d’une autre falloir rembourser

– les banques, elles aussi se parant des vertus du vert, qui orientent les investissements vers la transition écologique et refusant de prêter pour des projets non teintés de vert

– le coût du vert proportionnellement bien plus important pour les pauvres que pour les riches (électricité, logement, transport, alimentation…)

Je mets en exergue le principal ravage, qui a mes yeux est le plus difficilement récupérable : c’est l’effet psychologique du discours apocalyptique et anxiogène omniprésent sur la santé morale des jeunes générations. Le Covid qui procède de la même démarche n’a pas arrangé les choses.  

C’est ici que l’on retrouve le point commun de toutes les grandes idéologies : le « contrôle » des populations par la peur et la culpabilisation :

– le pêché dans la religion catholique

– le marxisme et l’ignominie de laisser subsister des pauvres à côté des riches

– l’écologisme et le repentir devant le « mal » fait à la planète. Le CO2 produit par l’homme ayant été identifié comme la cause de tous nos maux : il faut le supprimer. Un calcul simpliste montre que si c’était le cas en France, cela n’aurait un effet sur la température que de 0,0001 degré.

Comment expliquer cette folie moderne ?

Il me semble que nos sociétés occidentales (il est symptomatique de voir comment elles marchent toutes au même pas : climat, covid…, sous la houlette de l’ONU, du FMI de la Banque mondiale…), arrivées à satiété de bien être, de technologie, de santé… sont devant le syndrome du vide laissé par les grandes idéologies disparues ou en déclin comme le christianisme, le communisme, le nazisme.

L’écologisme vient aujourd’hui combler ce vide apparent sous le nocif couvert du post modernisme. C’est également aussi pour cela que le seul but des écologistes politiques est de combattre la dernière des idéologies encore en place, le capitalisme conventionnel, dernière entrave à leur marche vers la domination du monde.

L’inéluctable mondialisation des évènements est toujours devant nos yeux. Voici un exemple supplémentaire de ses effets pervers.

Le 23 juin 2021, la plupart des grands médias (dont Le Point, Libération, Le Monde, Le Figaro, les chaînes de télévision et de radio…) ont repris en coeur une dépêche de l’AFP (Agence France Presse) se faisant l’écho d’un « projet de rapport du GIEC » annonçant une « accélération » des « dérèglements » climatiques d’ici 2050. Rappelons ici que le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est un organisme intergouvernemental dépendant de l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) qui fait partie de l’ONU (Organisation des Nations Unies) au même titre d’ailleurs que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

Comme toujours le pire est pour demain, mais nulle possibilité n’est offerte à quiconque d’exercer son esprit critique puisque le texte lui-même du rapport n’est pas rendu public. Seule l’AFP l’a eu en main en exclusivité, et n’en a diffusé que quelques bribes, bien évidemment toutes orientées vers le catastrophisme. De plus, il faut savoir que la validation par le GIEC de ce rapport n’est prévue que pour 2022 et il est aujourd’hui impossible de savoir ce qu’il contient, ni sur quels éléments se fondent les affirmations toujours plus inquiètes sur le « dérèglement » annoncé, ni si celles-ci subsisteront à l’issue du processus de validation. Nous avons donc affaire à un dévoiement du processus d’expertise à des fins de propagande. Ce n’est hélas que le dernier en date d’une longue série sur le climat…

Une fois de plus l’AFP montre la partialité de l’information qu’elle produit ainsi que son rôle de courroie de transmission dans les grands évènements mondiaux en relayant de façon orientée les évènements qui conviennent au pouvoir. Et ce notamment dans le domaine des grandes paniques : c’est bien sur le cas du climat, du CO2 permettant de justifier l’injustifiable avec les dispendieuses énergies renouvelables, la mobilité électrique tous azimuts… et l’arrêt aberrant du nucléaire. On peut aussi citer la partialité et la désinformation concernant la caractéristique non cancérigène du glyphosate en phase avec les positions du gouvernement français auprès de Bruxelles, la non dangerosité des ogm et des nouvelles techniques de sélection… Et plus récemment la participation à la panique généralisée et bien orchestrée à propos du Covid 19. On attend la suite !

La transition énergétique est l’un des quatre thèmes proposés pour le « le grand débat national » par le Président de la République. Néanmoins ce dernier postule d’emblée dans sa lettre aux français que « personne ne conteste l’impérieuse nécessité d’agir vite » (contre le réchauffement climatique). Dans ces conditions pourra-t-on réellement débattre ? (voir ici la fiche de présentation du thème transition écologique). En dissociant la transition énergétique du thème de la fiscalité et des dépenses publiques, le Président de la République semble oublier que c’est la hausse sans précédent de la fiscalité énergétique (hausse de 15 milliards d’euros d’ici 2022 selon le Sénat) qui est à l’origine du mouvements des gilets jaunes.

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(1) La Transition énergétique est inutile, dispendieuse et injuste article de Rémy Prud’homme

(2) association des climato-réalistes 

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Les énergies traditionnelles (hommes, animaux, vent, eau) ont été remplacées par des énergies nouvelles (charbon, pétrole, électricité, nucléaire) depuis le début du 19ème siècle Le passage du charbon au pétrole puis à l’électricité et au nucléaire montre que les transitions énergétiques ont toujours existé. Elles se sont développées sous l’impulsion de la technologie et du marché, très peu par l’intervention du politique.
L’actuelle transition énergétique est de nature radicalement différente. Elle a pour objet de réduire les rejets de CO2 dans l’atmosphère par peur des conséquences que pourrait avoir le CO2 sur le climat. Cette transition n’est inspirée, ni par l’apparition d’une innovation majeure, ni par le marché. Elle est d’origine exclusivement politique. Son coût n’est pas absorbé par le marché, mais soutenu par des taxes, et autres subventions financées par l’impôt payé par le consommateur.

1. La transition énergétique française est inutile

Même si l’on est réservé sur la théorie du réchauffement anthropique du GIEC, qui soutient que ce sont les gaz à effet de serre, principalement le CO2, émis par l’activité humaine qui entrainent l’élévation de la moyenne des températures sur terre, il est possible d’utiliser les éléments de calcul contenus dans leurs hypothèses pour estimer quel sera l’impact sur la température des réductions d’émission de CO2 des différentes politiques mises en œuvre :
Hypothèse 1 : d’ici 2050, les pays de l’OCDE – en gros les pays développés – réduisent leurs émissions annuelles de 50% ; les autres pays – pratiquement les pays en développement – n’augmentent pas leurs émissions annuelles.
Entre 2017 et 2050, par rapport à l’évolution « naturelle » (pas de transition), cette lourde politique de transition aurait pour effet de réduire la moyenne des températures de 0,029 °C, c’est-à-dire de 3 centièmes de degré.
Hypothèse 2 : rejets zéro d’ici 2050 pour l’ensemble des pays de l’OCDE :
cette politique (extrêmement coûteuse et totalement irréaliste) porterait l’impact à 5 centièmes de degré (au lieu de 3).
Hypothèse 3 : rejets zéro d’ici 2050 pour la France seule :
cela réduirait le stock de CO2 dans l’atmosphère de 1 dix-millième, et l’impact sur la température serait totalement insignifiant.
Même si l’on conteste ces chiffres, le simple bon sens voudrait que le fait que les centrales nucléaires (produisant actuellement 75% de notre électricité) ne produisent pas de CO2, suffit à démontrer que la transition énergétique en France est particulièrement inutile.

2. La transition énergétique française est dispendieuse

Le rejet de CO2 est la conséquence de l’activité de 4 principaux secteurs d’activité : les transports (surtout routier) représentent 39% des rejets, le secteur résidentiel et tertiaire (chauffage et eau chaude) 24%, l’industrie 21% et enfin l’énergie (principalement l’électricité) 14 %.

1. L’électricité : La taxation de ce secteur d’activité est paradoxale puisqu’il est totalement décarbonné à 85% (nucléaire et hydraulique). Mais c’est sans compter sur le dogme de la dénucléarisation et l’avènement de l’éolien promu comme un des piliers de la transition énergétique. Là, on n’est plus dans le paradoxe, mais dans la manipulation et le mensonge. Fermer des centrales nucléaires qui ne rejettent pas de CO2 et les remplacer par des éoliennes qui n’en produisent pas non plus ne réduira pas d’un gramme nos rejets de CO2. Cette politique a un coût :

  • un surcoût direct en subventions (promoteurs) et obligation d’achat de l’éolien à un coût très supérieur à l’électricité traditionnelle (EDF). Ce surcoût est chiffré par la CRE (Commission de régulation de l’énergie) à 5 milliards d’€ par an. Il est en continuelle augmentation.
    Qui paye ce surcoût direct ? Le consommateur d’électricité, à travers une taxe baptisée CSPE (Contribution au service public de l’électricité). Notons qu’au passage l’état affecte une TVA de 20% à cette taxe !!! Les 5 milliards de CSPE nous coûtent donc en réalité 6 milliards par an !
  • Des surcoûts indirects : dont on ne parle jamais. Dépréciation de l’environnement des riverains, de l’immobilier, bétonnage, desserte des éoliennes en substitution des terres agricoles. Coût de transport supplémentaire… Le coût estimé est équivalent aux coûts directs soit 5 milliards d’euros par an.

2. Les transports : En France, le secteur des transports est de loin le secteur qui rejette le plus de CO2. Ces rejets viennent principalement du transport routier de personnes et de marchandises.
Des tentatives nombreuses pour réduire l’importance de la voiture : sans être exhaustif, on peut citer :

• Remplacer les camions par des trains de marchandises ;
• Remplacer la voiture par le train pour les longs trajets ;
• Favoriser le co-voiturage ;
• Développer les transports en communs dans les villes ;
• Réduire les vitesses ;
• Développer le vélo (et la trottinette) ;
• Remplacer le diésel par l’essence ;
• Remplacer les carburants par de l’électricité.

Des tentatives coûteuses : le transport automobile est lourdement taxé, les modes alternatifs sont lourdement subventionnés.
Le montant des taxes spécifiques sur le transport routier s’élève à 45 milliards en 2017. La TICPE (taxe sur les carburants) est la plus importante : 37 milliards. Le gouvernement avait l’intention d’alourdir encore cette fiscalité en augmentant la taxe carbone. Il y a, provisoirement, renoncé…
Les modes alternatifs sont lourdement subventionnés. De l’ordre de 12 milliards par an pour la SNCF et 8 milliards pour les transports en commun locaux.
Pour l’essentiel, toutes ces coûteuses tentatives pour réduire les rejets de CO2 du secteur des transports sont restées sans effet non pas à cause d’une politique du tout-routier mais malgré une politique du moins-routier.
 Le fret ferroviaire, qui stagne malgré des plans frêt coûteux, représente aujourd’hui moins de 10% du total du transport des marchandises (exprimé en tonnes x km)
 Pour l’ensemble des transports de voyageurs, les véhicules à moteur (voitures, deux-roues, autobus et autocar) représentent 87% des déplacements mesurés en voyageurs*kilomètres et ce taux ne diminue pas… sauf à Paris.
C’est pourquoi, globalement, les rejets de CO2 du secteur transports diminuent peu. Et s’ils diminuent c’est grâce au progrès de la technologie des véhicules.

3. La transition énergétique française est injuste

Les politiques dites de transition énergétique sont non seulement inutiles et dispendieuses, elles sont également régressives. Elles pèsent davantage sur les pauvres que sur les riches, par rapport au revenu. Sur les ménages pauvres, sur les régions pauvres, et sur les pays pauvres.
Une régressivité entre les personnes : Les secteurs qui rejettent le plus de CO2 sont le transport routier, le logement et l’électricité. Le malheur veut que dans ces trois secteurs, la consommation augmente moins vite que le revenu. Pour chacun d’entre eux, la part de la dépense est plus grande chez les ménages pauvres que chez les ménages riches. Taxer ces dépenses ou en augmenter le coût pèsera donc bien plus lourd chez les ménages pauvres que chez les ménages riches.
Cette réalité est bien connue. Les pauvres sont plus durement affectés que les riches par la fiscalité environnementale. L’état le sait bien : de la main gauche il exonère ou subventionne les plus pauvres pour la consommation de ces biens (exemple le chèque énergie, ou des primes pour l’achat de voitures neuves moins émettrices de CO2, mais de la main droite il fait augmenter le prix de l’énergie et des carburants (au moyen de taxes ou de régulations). Or ces exonérations ou subventions sont en pratique très loin d’effacer le caractère fondamentalement régressif des hausses de prix causées par la transition énergétique.
Cette situation débouche sur une précarité énergétique croissante.
Une régressivité entre les régions : on dépense plus d’électricité et de carburant dans les zones rurales que dans les grandes villes et à fortiori à Paris. Un ménage rural consomme 60% de plus d’électricité qu’un ménage parisien, et 110% de plus en carburants. Rapportés au revenu les écarts de dépenses seraient encore plus importants. Ceci aggrave sérieusement les fractures territoriales. Et permet de mieux comprendre la géographie des gilets jaunes.
Une régressivité entre les pays : le coût de la transition énergétique rapporté au revenu par habitant est très différent entre pays riches et pays pauvres. Le surcoût d’une réduction de CO2 (en remplaçant par exemple une centrale au charbon par des éoliennes) est le même en Allemagne et en Inde. Disons qu’il est de 200 dollars. Mais 200 dollars c’est 100 heures de travail en Inde et 2 heures et demie de travail en Allemagne. Les pays pauvres ne peuvent tout simplement pas se payer notre transition énergétique. On essaye cependant de les persuader du contraire avec des arguments très faibles : le réchauffement climatique… et 100 milliards de dollars par an dont on ne sait toujours pas qui paiera et qui en profitera ! La Chine et l’Inde qui sont les plus gros producteurs de CO2 au monde ne sont absolument pas convaincus. La priorité de la Chine et l’Inde est le développement économique, pas du tout la transition énergétique.

4. Conclusion

L’association des climato-réalistes est consciente des nuisances que l’empreinte croissante de l’homme peut causer à la nature et à notre environnement : pollutions de toutes sortes, consommation excessive des ressources naturelles, atteintes à la biodiversité, destruction du patrimoine naturel et culturel, etc. Ils savent que la lutte contre ces dommages potentiellement considérables et parfois irréversibles doit être constante, et qu’elle implique nécessairement de multiples interventions des pouvoirs publics.
L’association des climato-réalistes se réjouit de voir que, au cours des décennies passées, cette lutte a souvent été un succès. Dans les pays développés en tout cas. Beaucoup reste à faire. Mais la combinaison du progrès scientifique, de l’intervention politique, et du marché a porté de beaux fruits, et elle a démenti complètement la plupart des prévisions catastrophiques brandies par les activistes de l’environnement.
Au cours des deux dernières décennies la peur du réchauffement de la planète a remplacé la peur de la dégradation de l’environnement. Cette lutte contre le CO2, sous le nom de transition énergétique, envahit les esprits et les institutions. Lorsqu’il y a conflit entre promotion d’industries (prétendument) écologiques et défense de l’environnement, comme dans le cas des éoliennes, le « ministère de la Transition écologique et solidaire » devient un ennemi de l’environnement. Dans un combat à fronts renversés, le ministère de la Transition soutient fermement les promoteurs de l’éolien contre les défenseurs de l’environnement. Il dispense les industriels de l’éolien du permis de construire, ignore les avis négatifs des gestionnaires des parcs naturels terrestres ou marins affectés, et multiplie les obstacles aux recours juridiques des riverains impactés.
C’est cet hégémonisme, cette nouvelle peur, et notre amour de l’environnement, qui nous ont conduit à essayer de regarder d’un peu plus près la « transition énergétique ». Avec des chiffres et pas seulement avec des slogans. Nous sommes heureux de présenter au public et au débat les modestes résultats de cet effort : la « transition » en cours n’est ni écologique, ni solidaire, et encore moins économique.

Compléments de lecture :

Institut Sapiens – Réussir notre transition énergétique

Philippe Charlez – Eoliennes : chronique d’un désastre annoncé

 

Voir billet précédent ici : RECHAUFFEMENT DU CLIMAT, ONU, GIEC, COP 21 (1)

COP21

COP21 – Le Bourget, 13 décembre 2015 – Un sommet aussi dramatiquement inutile et coûteux que les précédents

La COP 21 : accord de Paris VIDE, mais presse EMPHATIQUE…

La COP 21, si les résolutions prévues étaient mises en oeuvre, bridera la croissance des pays développés, par l’institution d’une copieuse dette supplémentaire. Dette que nous paierons, mais qui ne profitera pas aux peuples des pays en voie de développement.

 

Ce que pensait Luc Ferry de la COP 21, en avril 2015, COP 21 qu’il voyait comme « un nième barnum pour people et chefs d’Etat en mal de reconnaissance » :

Vous avez aimé la calamiteuse inscription du principe de précaution dans la Constitution ? Vous avez apprécié le Grenelle de l’environnement et les discrets encouragements qu’il apporta aux faucheurs d’OGM ? Vous fûtes contents qu’on invite Al Gore à l’Élysée pour y présenter un film que les Britanniques, plus sensés que nous, ont condamné en justice à être assorti de nombreuses mises en garde lors de son éventuelle diffusion dans les écoles tant il fourmille de contre-vérités ? Alors vous allez adorer la «Cop 21», le sommet sur le climat qui viendra polluer la capitale en décembre prochain.

Les COP (Conférences of Parties), sont des conférences censées décliner l’expression annuelle (c’est ici la 21ème) de la politique prônée par le GIEC, l’organisme Onusien en charge du climat. Les « Parties » sont les états signataires de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), adoptée en 1992 lors du sommet de la terre à Rio, convention qui reconnaît « l’existence d’un changement climatique d’origine humaine et donne aux pays industrialisés la responsabilité de lutter contre ce phénomène ».

L’objectif général de l’ONU dans ce domaine peut se résumer ainsi :

  • gouvernance mondiale
  • gouverner par la peur avec une communication anxiogène
  • orienter financièrement la science climatique
  • assoir la suprématie du Nord sur le Sud
  • entretenir un business (crédits carbone à coup de taxes, énergies renouvelables à grands coups de subventions…) souvent capté par les instigateurs eux mêmes.

L’objectif de la COP 21 était double :

  • faire adopter un engagement contraignant pour réduire les quantités de CO² émises avec un objectif de diviser par deux les niveaux de rejets actuels, en 2050
  • transférer au moins 100 milliards de $ par an (le fonds vert pour le climat) des pays riches vers les pays pauvres, décision déjà prise à Copenhague lors de la 15ème COP en 2009

L’accord de Paris sera ouvert à la signature le 22 avril au siège de l’ONU à New York. Il doit être signé par au moins 55 pays représentant 55% des émissions de GES (Gas à effet de serre)… pour une entrée en vigueur en 2020.

Et pendant ce temps… les bonnes résolutions pour 2016 :
– La Grande Bretagne plafonne les subventions aux EnR (Energies Renouvelables) (Daily Mail).
– L’Inde prévoit un doublement de sa production de charbon d’ici 2020 (The Guardian).
– Le Japon et la Corée du Sud prévoient d’ouvrir 60 nouvelles centrales au charbon dans les 10 ans (The Japan Times)
– La Chine approuve la construction de 155 nouvelles centrales charbon (Daily Caller)
– La Californie double la pénalité que les consommateurs doivent payer quand ils passent de PG&E (l’EDF locale) à des producteurs « verts » (SF Gate)

Et pendant ce temps, la science climatique… la vraie :

Les relevés de températures réalisés par les satellites en orbite au dessus de l’ensemble de la planète montrent que les températures sont restées stationnaires depuis maintenant presque 20 ans alors que dans le même temps c’est 1/3 du total des émissions de GES d’origine humaine qui a eu lieu et que le concentration en CO² n’a cessé d’augmenter. (Ce sera le thème de mon prochain billet n°3).

Le collectif des climato-réalistes

Devant cette énorme farce dont je rappelle la teneur exacte :

corréler l’augmentation de la teneur en CO² de l’atmosphère due à l’activité humaine,  à l’augmentation des températures mesurée à la surface du globe,

« nombreux sont ceux, individus et associations, qui souhaitent exprimer leur préoccupation devant la propagande actuelle qui impose une véritable panique. La peur irrationnelle qui nous est quotidiennement distillée est l’œuvre d’une bureaucratie climatique dont l’intérêt objectif est d’aller toujours plus loin dans l’outrance et les prophéties de malheur. Pour lui faire face un Collectif des climato-réalistes, a été lancé le 1er septembre 2015. Il regroupe plus de 450 individus de sensibilités les plus variées rassemblés derrière un même projet : favoriser le retour à la raison dans le regard commun sur le climat.

Vous pouvez y adhérer ici, aucun engagement n’est demandé.

Le collectif des climato-réalistes propose :

  • de contribuer à une information francophone sur le climat qui tranche avec la litanie catastrophiste actuelle : voir ici les bulletins d’information
  • d’organiser diverses manifestations et de promouvoir des initiatives qui porteront un regard alternatif au discours dominant.
  • La première de ces manifestations a eu lieu pendant la COP21, le 8 décembre 2015 à Paris : voir ici le compte rendu et les vidéos intégrales.

    Collectif des Climato-réalistes - Contre COP21, organisée à Paris le 8 décembre 2015 - Pause et dédicace des livres par leurs auteurs

    Collectif des Climato-réalistes – Contre COP21, organisée à Paris le 8 décembre 2015 – Pause et dédicace des livres par leurs auteurs

 

Vincent Courtillot

Vincent Courtillot

Serge Galam - Pourquoi Dieu a-t-il créé les climatologues ? ...pour que les économistes se sentent moins seuls.

Serge Galam – Pourquoi Dieu a-t-il créé les climatologues ? …pour que les économistes se sentent moins seuls.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rémy Prud’homme : L’ECHEC DE LA COP 21 – 7 février 2016

 

 

Décryptage :

Théorie « carboréchauffiste » du GIEC  : théorie selon laquelle le réchauffement climatique observé au cours du siècle dernier (on ne le mesure plus depuis maintenant plus d’une dizaine d’années) serait dû dans sa quasi-totalité au CO² produit par l’activité humaine. Cette théorie est supportée par des modèles climatiques dont les résultats présentés à tort comme des prévisions s’écartent année après année de la réalité des faits observés.

GIEC : voir mon analyse ici

CLOUD : Cosmics Leaving OUtdoor Droplets (rayons cosmiques créant des gouttelettes). C’est une des expériences en cours de CERN.

L’expérience CLOUD  est menée par une collaboration internationale interdisciplinaire de scientifiques d’Autriche (Université d’Innsbruck et Université de Vienne), de Finlande (Institut finlandais de météorologie, Institut de physique d’Helsinki, Université de Finlande orientale et Université d’Helsinki), d’Allemagne (Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort et Institut Leibniz pour la recherche troposphérique), du Portugal (Université de Beira intérieur et Université de Lisbonne), de Russie (Institut de physique Lebedev), de Suisse (CERN et Institut Paul Scherrer), du Royaume-Uni (Université de Leeds) et des États-Unis d’Amérique (Institut de technologie de Californie).

CERN : Centre Européen pour la Recherche Nucléaire, un des plus éminents laboratoires de recherche en physique des particules du monde. Il a son siège à Genève.

Le CERN est le plus éminent laboratoire de recherche en physique des particules du monde. Il a son siège à Genève. Ses États membres actuels sont les suivants: Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République slovaque, République tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse. Un candidat à l’adhésion : la Roumanie. La Commission européenne, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, l’Inde, Israël, le Japon, la Turquie et l’UNESCO ont le statut d’observateur.

Pour commencer à comprendre :

Il faut rapprocher « gouttelettes » du mot nuages et de l’importance de ces derniers sur le  réchauffement climatique.

Peu d’entre nous ont entendu parler des travaux réalisés dans le cadre de CLOUD… et pour cause : si la France est bien partie prenante du CERN à Genève, elle est complètement absente du projet international CLOUD ! Rien d’étonnant lorsqu’on voit l’activité plus politico médiatique que scientifique des représentants des climatologues français (Jouzel, Delmotte, Le Treut…) au GIEC… grand défenseur de modèles informatiques, non pas comme outils de travail mais comme fournisseurs de prévisions du climat à 50 ou 100 ans. Malheureusement pour le GIEC mais heureusement pour nous, les prévisions catastrophes élaborées depuis 20 ou 30 ans s’écartent de plus en plus des observations et mesures réalisées au cours de ces 10 dernières années. Les modèles retenus par le GIEC et les conclusions alarmistes qui en découlent occultent l’hypothèse des rayons cosmiques produits par les éruptions solaires et leur effet sur les températures de la surface du globe, mettant outrageusement l’accent sur l’hypothèse du CO², qui plus est, d’origine anthropique.

Les expériences réalisées dans le cadre du projet CLOUD permettent d’étudier dans le détail les processus de création de nuages par les rayons cosmiques.

Petit rappel :

de nombreuses observations et travaux déjà anciens dont la fréquence de parution s’accélère depuis ceux de Henrik Svensmark et son équipe (1997) de l’Institut de recherches spatiales danois à Copenhague, montrent des corrélations très étroites entre la durée des cycles d’éruptions solaires et la température du globe.

Ces éruptions solaires sont concomitantes avec des orages magnétiques qui ont la propriété de dévier les flux des rayons cosmiques (les rayons cosmiques sont  des particules ionisantes, provenant de super novas qui explosent dans l’espace lointain de la voie lactée, en venant percuter la terre à grande vitesse) : plus l’intensité des éruptions solaires est importante, moins il y a de particules ionisantes qui arrivent sur terre.

La théorie de Svensmark :

En rapprochant les comptages effectués sur les particules ionisantes émises par le soleil, arrivant sur la surface terrestre et le taux de couverture nuageuse, Svensmark fut le premier à mettre clairement en évidence une relation entre le nombre de particules ionisantes arrivant à la surface de la terre et l’importance de la couverture nuageuse de la basse atmosphère ou troposphère (voir graphique). Avec par conséquent des répercussions sur l’ensoleillement, la pluviométrie et par delà sur la température. Cette hypothèse fut étayée par des expériences de laboratoire réalisées par l’équipe du physicien Danois publiées en 2006 (projet SKY). Ces chercheurs ont montré que l’ionisation de l’atmosphère conduit à la formation d’aérosols Les aérosols servent de noyaux de condensation favorisant ainsi la formation des nuages. Et plus il y a de nuages, plus la température de la terre diminue. (Voir ici « Entretien avec Henrik Svensmark »)
Variation de la couverture nuageuse de la basse atmosphère (moins de 3,2 km au-dessus du niveau de la mer) – courbe bleue comparée à l’anomalie de comptage des rayons cosmiques à Climax, Colorado (courbe rouge)

Le programme CLOUD :

Forts de ces résultats et de cette théorie, Svensmark et ses collègues ont lancé en 2007 les bases du programme CLOUD, utilisant une chambre d’expérience (grosse « cocotte minute » dans laquelle on reconstitue des atmosphères terrestres recevant des particules ionisantes (irradiation par rayons UV) et bombardées par un faisceau de protons issus d’un accélérateur vieux de 50 ans, le Synchrotron à protons (PS).

Jasper Kirkby, Directeur du projet, dans la chambre d'expérience de CLOUD

Voici comment l’anglais Jasper Kirkby, l’actuel responsable du projet CLOUD, présente schématiquement l’expérience : « Le concept consiste à exposer une grande enceinte remplie d’air ultra-purifié et humide, contenant des traces de gaz bien définis, à un rayonnement ajustable de « rayons cosmiques » issus du Synchrotron à protons du CERN (CERN PS). Au moyen d’instruments sensibles d’analyse, la nucléation et la croissance des particules d’aérosols à l’intérieur de l’enceinte, peut être observée et analysée…CLOUD étudiera les effets des rayonnements cosmiques dans un grand éventail de processus microphysiques actifs dans les nuages… ».

Site web de l’expérience CLOUD

Si les particules ionisantes permettent de fabriquer des aérosols a l’origine des noyaux de condensation de la vapeur d’eau (« graines de nuages ») contenus dans la cocotte, la démonstration aura été faite d’un lien étroit entre les éruptions solaires, les nuages et la température de la terre.

 

Le communiqué de presse du CERN du 25 août 2011

 « La collaboration CLOUD du CERN jette un nouvel éclairage sur la formation des nuages »

C’est le résultat des trois premières années de travaux entrepris à Genève.

Il annonce la parution d’un article publié dans la revue Nature.

 Et l’information du grand public… par la presse

Il est déjà révélateur d’observer les précautions prises par le directeur même du CERN, Rolf-Dieter Heuer, le 15 juillet dernier annonçant lors d’un entretien accordé au journal allemand Die Welt Online, qu’il avait insisté auprès de ses collaborateurs pour « rendre les résultats clairs sans, toutefois, les interpréter. Ce serait aller directement dans l’arène hautement politique du débat sur ​​le changement climatique. Il faut être clair que le rayonnement cosmique est seulement un des nombreux paramètres ».

En France, la grande presse doit encore être en vacances… cela tombe bien… pour elle ! En tous cas elle ne s’est pas jetée sur l’information.

Seul Nigel Calder, un journaliste scientifique américain, qui a travaillé avec Henrik Svensmark et qui suit évidemment la progression de CLOUD de très près, vient de publier un article (en anglais malheureusement : « CERN Experiment Confirms Cosmic Rays Can Influence Climate Change »- « Les expériences du CERN confirment l’importance des rayons ionisants sur le réchauffement climatique ») analysant l’article de Nature. Le titre est clair et le texte sans ambiguïtés montre que le soleil est à l’origine de variations cycliques de températures, non pas à cause de son irradiance (émission de chaleur produite par le flux lumineux lui-même) qui varie peu (0,17W/m2 sur les 240 W/m2 qui sont absorbés par notre planète), mais parce que ces faibles variations sont dues aux cycles d’éruptions solaires, qui influent sur la quantité de particules ionisantes et la formation des nuages provoquant ainsi un « forçage » des températures non pris en compte dans les modèles mis en avant et utilisés par le GIEC.

Corrélation n’est pas raison ! Il peut y avoir d’autres éléments, non cycliques, qui influent sur la formation de « clusters » propices à la formation des nuages. Néanmoins, la vérification expérimentale des hypothèses des solaristes est un pas important dans l’avancement des connaissances du climat.

Les Aurores boréales :

Un effet spectaculaire des rayons cosmiques au contact de la haute atmosphère. « Provoquées par l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère, les aurores se produisent principalement dans les régions proches des pôles, dans une zone annulaire justement appelée « zone aurorale » (entre 65 et 75° de latitude). En cas d’activité magnétique intense, l’arc auroral s’étend et commence à envahir des zones beaucoup plus proches de l’équateur (…)

Aurore boréale en Alaska

Lors d’un orage solaire accompagnant un orage magnétique, et faisant suite à une éruption chromosphérique ou un sursaut solaire important (le soleil offre un pic d’activation solaire sur un cycle de 11 ans), un afflux de particules chargées, éjectées par le Soleil, entre en collision avec le bouclier que constitue la magnétosphère. Des particules électrisées à haute énergie peuvent alors être captées et canalisées par les lignes du champ magnétique terrestre du côté nuit de la magnétosphère (la queue) et aboutir dans les cornets polaires. Ces particules, — électrons, protons et ions positifs —, excitent ou ionisent les atomes de la haute atmosphère, l’ionosphère. L’atome excité ne peut rester dans cet état, et un électron change alors de couche, libérant au passage un peu d’énergie, en émettant un photon, particule élémentaire constitutive de la lumière visible). Comme la nature de ces ions (oxygène, hydrogène, azote, …) dépend de l’altitude, ceci explique en partie les variations de teintes des nuages, draperies, rideaux, arcs, rayons… qui se déploient dans le ciel à des altitudes comprises entre 80 et 1 000 km. L’ionisation résultant de cet afflux de particules provoque la formation de nuages ionisés réfléchissant les ondes radio (…) »http://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_polaire

Coïncidence

J’ai quelquefois un peu de mal à afficher des titres violents ou provocateurs. Mais aujourd’hui je n’ai vraiment aucun regret ! L’obscurantisme est toujours aussi présent, cette affaire se passe en Belgique en ce moment, mais elle aurait pu tout aussi bien se passer en France.

Jean Pascal Van Yperseele, actuellement vice président du GIEC (comme Jean Jouzel chez nous) mais aussi personnalité à l’intégrité et aux compétences scientifiques très douteuses, fait capoter une réunion privée de scientifiques de renom qui devait avoir lieu dans les locaux habituels de la Fondation Universitaire à Bruxelles :

voir ici : Inquisition climatique inqualifiable en Belgique et ici : Commentaires 220 et suivants

Vraiment, que de beaux exemples simultanés d’une mise sous le couvercle de l’information, qu’elle soit grand public comme c’est le cas dans les résultats de l’expérience CLOUD ou scientifique comme dans le cas de réunions de scientiques qui ne partagent pas les thèses officielles du GIEC.