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Pas un jour sans que les croisés, officiels ou non (gouvernements, presse, activistes…) prêchent pour la planète et nous somment de lutter contre le réchauffement climatique. Quelle détestable prétention de vouloir nous faire croire que l’on peut lutter contre le réchauffement alors que la seule solution raisonnable est de s’y adapter.
Si ce n’est pas une nouvelle religion, une religion des temps modernes, alors nous sommes bien là en face d’une idéologie dont les effets sont dévastateurs. Un seul exemple : celui de l’augmentation vertigineuse du prix de l’électricité dans un pays comme la France où le coût de production de cette énergie est le moins cher au monde. Tout cela pour financer des énergies alternatives non pilotables et des voitures électriques pas moins productrices de CO2.
La confusion règne à tous les niveaux : « des scientifiques qui ne reconnaissent plus leur science. Des intellectuels et des politiques qui reconnaissent trop bien le visage du mensonge, et toute une population qui sent confusément qu’on la mène en bateau ».

Nous sommes dans une spirale infernale, une drogue qui entraîne l’addiction dont il sera difficile de surmonter les ravages :

– le coût exorbitant des solutions de remplacement : éoliennes, panneaux solaires, voitures électriques, culture bio, lutte contre les dites passoires énergétiques…

– un accroissement de la dette, à travers une gabegie de subventions, qu’il faudra bien d’une manière ou d’une autre falloir rembourser

– les banques, elles aussi se parant des vertus du vert, qui orientent les investissements vers la transition écologique et refusant de prêter pour des projets non teintés de vert

– le coût du vert proportionnellement bien plus important pour les pauvres que pour les riches (électricité, logement, transport, alimentation…)

Je mets en exergue le principal ravage, qui a mes yeux est le plus difficilement récupérable : c’est l’effet psychologique du discours apocalyptique et anxiogène omniprésent sur la santé morale des jeunes générations. Le Covid qui procède de la même démarche n’a pas arrangé les choses.  

C’est ici que l’on retrouve le point commun de toutes les grandes idéologies : le « contrôle » des populations par la peur et la culpabilisation :

– le pêché dans la religion catholique

– le marxisme et l’ignominie de laisser subsister des pauvres à côté des riches

– l’écologisme et le repentir devant le « mal » fait à la planète. Le CO2 produit par l’homme ayant été identifié comme la cause de tous nos maux : il faut le supprimer. Un calcul simpliste montre que si c’était le cas en France, cela n’aurait un effet sur la température que de 0,0001 degré.

Comment expliquer cette folie moderne ?

Il me semble que nos sociétés occidentales (il est symptomatique de voir comment elles marchent toutes au même pas : climat, covid…, sous la houlette de l’ONU, du FMI de la Banque mondiale…), arrivées à satiété de bien être, de technologie, de santé… sont devant le syndrome du vide laissé par les grandes idéologies disparues ou en déclin comme le christianisme, le communisme, le nazisme.

L’écologisme vient aujourd’hui combler ce vide apparent sous le nocif couvert du post modernisme. C’est également aussi pour cela que le seul but des écologistes politiques est de combattre la dernière des idéologies encore en place, le capitalisme conventionnel, dernière entrave à leur marche vers la domination du monde.

L’étude exhaustive et impartiale des chiffres officiels recueillis sur le Covid 19 par Pierre Chaillot dans son livre : « Covid 19 ce que révèlent les chiffres officiels », met en grande difficulté l’hypothèse gouvernementale d’une catastrophe planétaire qui ferait beaucoup plus de morts si les mesures prises n’étaient pas appliquées.

Je recommande sincèrement la lecture du livre de Pierre Chaillot à tous les fidèles de mon blog, soit pour confirmer et préciser son hypothèse indiquant que la mortalité ne peut être imputée à la Covid 19 seule et que les mesures prises ont un impact négatif sur la mortalité. Soit pour prendre connaissance des éléments qui étayent cette hypothèse, dont je reprendrai dans mes prochains billets les aspects les plus pertinents.

Lorsque j’ai décidé de prendre ma retraite en 2008, j’avais envisagé de créer un blog pour notamment poursuivre deux sujets que je n’avais pu finaliser au cours de ma vie professionnelle, à savoir l’évolution des techniques dans le domaine de la génétique des plantes cultivées et la protection des cultures contre les maladies, ravageurs et mauvaises herbes, protection sans laquelle il ne peut y avoir de production agricole et alimentaire.

Ce blog, je l’ai démarré en 2009 et très vite le sujet du réchauffement climatique s’est imposé. Sujet sur lequel je n’avais aucune connaissance particulière mis à part mes observations d’agronome. Par exemple l’avancement des dates de récolte des cultures montrant l’effet concret de ce réchauffement. C’est aussi à cette époque que j’ai pu observer sur les pommiers de mon jardin une recrudescence de pommes véreuses (due à la chenille d’un papillon appelé carpocapse, sous l’influence du réchauffement ?). Ce qui m’a incité à faires de plus amples recherches sur la biologie du parasite et l’effet des températures. C’est à partir de là que je suis passé de l’agronomie au climat où j’ai découvert l’impressionnant tapage politico (écolo) médiatique mondialisé mettant en cause l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère (dont la causalité n’a jamais été démontrée) et la responsabilité de l’homme grand utilisateur d’énergies fossiles émettrices de ce gaz à effet de serre.

Plus récemment, j’ai été frappé par la similitude du traitement politico médiatique également mondialisé de l’évènement Covid 19, mettant en oeuvre les mêmes méthodes tapageuses. Instillation de la peur parmi les populations, mêmes acteurs : l’ONU et ses satellites (OMS pour la santé humaine et OMM pour la météo), les politiques et la presse aux ordres car sous perfusion. Enfin, le plus grave à court terme, des investissements dans le cas du climat dans les énergies renouvelables à un coût prohibitif avec l’abandon du nucléaire seul susceptible de fournir une énergie peu chère et fiable. Dans le cas du Covid 19, mise en place d’un confinement et d’une obligation vaccinale à un coût encore plus prohibitif avec l’abandon et l’interdiction de la médecine de proximité au profit de l’hôpital. A ce titre, voici ce que déclarait Delfraissy en quittant le Conseil Scientifique Covid 19 : « Au nom de la santé, en croyant bien faire, nous, tous, directeurs d’Ehpad, administrations, on a fait passer la santé avant l’humanité ». Je pense que de ce côté là Didier Raoult, malgré ses excès, était plus proche de l’homme que ne l’était la réponse hospitalocentrique des autorités françaises.

Pierre Chaillot vient de publier son livre, fruit d’un travail exceptionnel de collecte et d’analyse de la quasi totalité des chiffres qui concernent le Covid 19 dans les organismes officiels français et internationaux.

C’est à cette occasion que j’ai découvert Pierre Chaillot, statisticien de son état, dont l’approche scientifique, la rigueur, la justesse et l’impartialité dans le domaine des bases de données, du traitement et de l’interprétation des chiffres, m’a séduite. C’est sur ce travail que je me suis appuyé pour rédiger quelques billets tout au long de ces deux années improbables (ici, ici, ici, ici et ici).

2020 et 2021, sont des années révélatrices d’un nouveau fonctionnement de notre société bien plus angoissant que ce que l’on a appelé épidémie voir pandémie causée par le Covid 19.

On peut discuter de tout sauf des chiffres a dit un jour l’ex ministre de la santé Olivier Véran. Le statisticien Pierre Chaillot n’est pas de cet avis : on doit discuter de tout et surtout des chiffres. En particulier de ceux que les responsables politiques et médicaux ont choisi délibérément de ne pas citer car ils risquaient de provoquer l’effondrement du discours officiel.

Mise à jour du 4 février : Deux interviews de Pierre Chaillot.

A l’occasion de la sortie de son livre « COVID 19: ce que révèlent les chiffres officiels », Pierre Chaillot, statisticien et créateur de la chaine @Decoderleco étrille avec calme le plateau de CNEWS au cours de l’emission de Pascal Praud diffusée en direct le 03/02/2023.

Chacun dans leur domaine ont inventé un style. La musique Brésilienne avec les compositions de Jobim emblèmes des plus belles Bossa Nova. Pelé et le nouveau football Brésilien dont chaque match restera l’emblème des plus belles coupes du Monde.

Pelé, je l’ai découvert lors des matches de la coupe du monde de football à Stockholm en 1958. Pelé avait alors 17 ans (encore aujourd’hui, il reste le plus jeune buteur de la coupe), je terminai ma sixième et j’en avais à peine onze. Mes parents ne possédaient pas encore de poste de télévision à cette époque. Mon père et moi allions voir les matches de cette première coupe du monde télévisée chez une cousine de ma mère qui tenait une épicerie à quelques dizaines de mètres de chez moi.

Je ne me souviens plus trop du détail de ces matches, mais à cette époque la France avait une équipe extraordinaire issue principalement de celle du stade de Reims (Vincent, Piantoni, Fontaine…), Kopa jouait à l’époque au Real de Madrid. Mais celle du Brésil était encore plus talentueuse avec un style qui nous éblouissait avec mon Cousin André Marie : Didi, Vava, Garincha et son étoile montante Pelé qui s’affirmera tout au long de la compétition. Terminant en apothéose avec un triplé contre la France en demi finale puis en finale contre la Suède.

Pelé est mort il y a quelques jours, le 29 décembre 2022 à l’âge de 82 ans.

Antônio Carlos Jobim est connu sous le nom de « Carlos Jobim » en France, et sous celui de « Tom Jobim » en portugais. Comme Pelé dans le football, Jobim fut un influenceur très important de la musique populaire Brésilienne et surtout un compositeur génial des plus belles Bossa Nova, un style de musique dont les plus grands musiciens de Jazz Américains et Européens ensuite se sont emparés et ont magnifié.

En 1956 (Jobim a trente ans) se déroule une rencontre décisive avec le poète, écrivain et diplomate Vinicius de Moraes. Ce dernier cherche alors à mettre en musique sa pièce Orfeu da Conceiçao, transposition dans l’univers de Rio du mythe grec d’Orphée. Jobim s’exécute et, la pièce est un triomphe… ainsi que l’adaptation cinématographique du Français Marcel Camus, Orfeu Negro en 1959, qui l’a rendue mondialement célèbre.

Carlos Jobim et Vinicius de Moraes

L’association Carlos Jobim / Vinicius de Moraes va attirer de nombreux autres musiciens pour jeter les bases de cette « manière nouvelle » qu’est la Bossa Nova…

entre autres… le guitariste Baden Powell, le compositeur Roberto Menescal… et surtout le Bahianais, chanteur guitariste et compositeur, Joao Gilberto. Carlos Jobim a composé des centaines de chansons et enregistré plus de 50 disques. Citons Chega de Saudade (1958), qui marque le début de la bossa nova, ainsi que Desafinado (1959), Samba de una nota só (One Note Samba) et A Garota de Ipanema (1963) qui ont connu un succès planétaire.

Chega de saudade par Tom Jobim ici en live à Montreal en 1986
One note Samba, ici par Coleman Hawkins. Ce disque a une saveur toute particulière pour moi : je l’ai acheté bd St Germain à Paris en revenant d’Algérie en 1972. Une qualité musicale et technique extraordinaire pour l’époque.
Desafinado par Joao Gilberto : comment quelque chose d’aussi complexe peut-il sembler si simple ?
Stan Getz, Antonio Carlos Jobim et Astrud Gilberto se produisent sur scène au Café Au Go Go à New York, New York, vers 1964.

Très récemment en septembre 2022, j’étais au 9ème festival Jazzing de Sant Andreu à Barcelone, consacré à la musique Brésilienne. Des interprétations plus récentes des compositions de Jobim, Gilberto et d’autres y tenaient une place toute particulière.

Jobim est bien vivant à Barcelone de Garry Berman – 19 mai 2020

Et pour essayer de terminer ce billet, mais c’est mission impossible, un superbe hommage de Pierre Barou à cet art Brésilien de la Samba et de la Bossa Nova.

J’ai la nostalgie de cette époque, celle de mes vingt ans.

Le Sant Andreu Jazz Band (SAJB) est un orchestre de Jazz né en 2006 dans le quartier de Sant Andreu à Barcelone, sous la houlette du maître Joan Chamorro. Ce merveilleux projet lié à l’école municipale de musique de Sant Andreu résulte de la belle vision de Chamorro qui a cru en une didactique pour enfants basée sur l’écoute et la participation. Une démarche « visant à éduquer les enfants de 7 à 18 ans à la fois en tant que musiciens et en tant que personnes ». La musique, les gens, le partage sont au centre de l’attention du groupe, pas la construction d’image, le glamour et d’autres phénomènes superficiels. C’est l’analyse qu’en fait Bengt-Ove Boström dans son article Pourquoi nous aimons le Sant Andreu Jazz Band.

En décembre 2021, le SAJB fêtait ses 15 ans dans le superbe Palau de la Musica à Barcelone. 70 musiciens issus de ses rangs avaient répondu présents avec enthousiasme.

Quinze années de résultats magiques partagés sur Youtube avec la planète entière. 70 jeunes musiciens de moins de 20 ans, 40 CD et DVD dont 17 albums dans la collection « Joan Chamorro présente » avec quelques-uns des jeunes talents qui ont fait partie de l’orchestre pour devenir des protagonistes d’aventures en soliste de niveau international.

CD et Vidéos à voir et écouter ici

Cela fait maintenant 9 ans qu’un festival international est organisé par une association constituée d’une véritable communauté de parents et amis des jeunes musiciens, aidés par des professionnels du spectacle.

Les principaux concerts ont lieu au coeur du quartier de Sant Andreu dans l’ancienne usine de fils et de textiles Fabra i Coats, un bâtiment emblématique profondément enraciné dans l’histoire du quartier devenu un espace de création artistique et d’art contemporain dans de multiples disciplines.

Cette année, le festival était dédié à la musique brésilienne avec un hommage particulier à Rosa Pasos, la participation de grands interprètes se joignant aux musiciens locaux : Vanessa Moreno, Carme Canela, Jurandir Santana, Mirla Riomar, un petit prodige de 14 ans Analu Sanpaio ainsi qu’un invité de marque, le saxophoniste New Yorkais Dimitry Baevsky.

Le coeur du Festival se déroule à la Fabra i Coats, une ancienne usine de fils et de textiles. Fabra i Coats est un bâtiment emblématique profondément enraciné dans l’histoire du quartier de Sant Andreu, devenu un centre de ressources pour la production artistique dans le domaine de la création contemporaine. C’est ainsi que la pratique musicale et l’art sonore sont devenus l’un des principaux piliers de La Fabra i Coats Art Factory.

La convivialité du festival se traduit tous les ans par une Paejazzing, une Paella fort appréciée des musiciens, de leur famille et des participants au festival.

La PaeJazzing 2022

« Chega de saudade » (Antonio Carlos Jobim) en duo avec Andrea Motis
« Onde Anda Vocè » (Vinicius de Moraes et Toquinho)

SAJB & friends : Sant Andreu abraça Brasil – Hommage à Rosa Pasos

Andrea Motis

« Estate » (Bruno Martino)
« Morena Boca de Ouro » (Ary Barroso)

Vanessa Moreno

Joven Borodon Big Band de Gran Canaria

Carme Carmela & Jurandir Santana


Il y 50 ans, dans la nuit du 18 au 19 février 1972 disparaissait à 33 ans Lee Morgan sublime trompettiste sensible et inventif de la période hard bop des années 1950 et 1960 dont il était un des interprètes le plus en vue.

Lee Morgan était un habitué du « Slug’s », un club de jazz de l’East Village à New York où il faisait régulièrement salle comble. Ce soir là, au sortir du Slug’s Saloon, il a été abattu d’un coup de pistolet par sa conjointe de fait, Helen Morgan (Helen Moore de son vrai nom). À l’époque, Lee Morgan connaissait une sorte de retour alors qu’Il luttait contre un grave problème de dépendance à l’héroïne depuis des années.

Sa principale influence stylistique fut Clifford Brown, avec qui il prit quelques leçons dans sa prime jeunesse. Sa courte carrière fut exceptionnellement prolifique : à 18 ans il intègre le big Band de Dizzy Gillespie jusqu’à sa dissolution deux ans plus tard en 1958. Il fut l’un des trompettistes phare du label Blue Note, enregistrant notamment plus de 25 albums en tant que leader et durant la période où il fit partie des Jazz Messengers d’Art Blakey.

Personnellement, j’ai un faible pour ce magnifique thème, « I remember Clifford », (ici la version audio du fameux concert de l’Olympia en 1958), composé par Benny Golson, le talentueux saxophoniste des Jazz Messengers. C’est également en octobre 1958 que le groupe d’Art Blakey enregistre à New York « Moanin »,  une composition de Bobby Timmons, l’archétype du hard bop de l’époque, pour l’intensité de la batterie de Blakey et le travail de Morgan, Golson et Timmons.

Lee Morgan en 1958 en live en Belgique avec les Jazz Messengers d’Art Blakey (batterie), Benny Golson (sax tenor), Bobby Timmons (piano) et Jimye Merrit (contre basse)
Une version récente par le Sant Andreu Jazz Band avec le grand trompettiste américain Joe Magnarelli (ici au Bugle avec une superbe sonorité) et la non moins talentueuse Elia Bastida au violon, sous la direction du grand maître Joan Chamorro

Personne n’a oublié non plus The Sidewinder, son thème cultissime enregistré un peu plus tard en 1963, qu’on connaîtra en France par André Francis qui en fit l’indicatif de son émission Jazz dans la Nuit sur France Inter.

Pour les amateurs de ce que l’on appelle en musique la syncope : Recado Bossa Nova

Recado, une bossa nova, avec deux chorus exceptionnels de Lee Morgan en compagnie d’un autre sideman des Jazz Messengers : Hank Mobley (Lee Morgan – Trumpet, Hank Mobley – Tenor Sax, Harold Mabern Jr. – Piano, Larry Ridley – Bass, Billy Higgins – Drums)
… et plus récemment une magnifique interprétation également par le Sant Andreu Jazz Band, avec Victor Carrascosa à la trompette, Marçal Perramon au sax tenor et Luigi Grasso au sax alto

Et pour terminer : I’m a fool to want you

Lee Morgan trumpet, Art Blakey drums, Wynton Kelly piano, Paul Chambers bass and Clifford Jordon tenor saxophone.
Vee Jay Records. Recorded February 8, 1960.

Voir ici pour la merveilleuse et pathétique interprétation de ce thème par Billie Holiday